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Adoption des frais de report par le Bureau des gouverneurs

April 25th, 2024

Nous sommes profondément déçu·e·s d'apprendre qu'à compter d'hier, l'Université a, malgré les avertissements du Syndicat et de 19 autres gouvernements étudiants reconnus, adopté des frais administratifs de 60 $ pour chaque report des évaluations de cours. Vous serez facturé·e que votre demande de report soit acceptée ou non.

Après la publication d'une lettre par le SÉUO et 19 GÉR, l'administration centrale a promis une réunion avec les dirigeant·e·s étudiant·e·s de tout le campus pour aborder la question. Plusieurs discussions préliminaires et productives ont eu lieu entre la présidente du SÉUO et les affaires étudiant·e·s à l'Université. Ces discussions ont culminé lors de la réunion bimensuelle entre l'exécutif du SÉUO et l'administration centrale, dirigée par le Président Jacques Frémont. Lors de cette réunion, l'administration centrale a prétendu comprendre les préoccupations des étudiant·e·s concernant cette politique et s'est dite ouverte à y remédier. Cependant, quelques jours avant la consultation prévue avec les étudiant·e·s, l'Université a introduit furtivement ces frais dans son budget. Cela a été fait lors de leur dernière réunion du conseil d'administration dans le cadre de leurs frais incidents, auxiliaires et administratifs pour l'année académique 2024-2025, et ils ont procédé à cette action sans avertir de manière significative le Syndicat. Ils n'étaient pas obligé·e·s de passer cela maintenant, avant notre réunion et pendant les examens finaux, la période la plus chargée de l'année pour notre corps étudiant et ceux qui les représentent. Leur propre site Web révèle que les frais mis en œuvre en septembre sont généralement adoptés en mai ou juin. Prendre cette mesure prématurée quelques jours avant leur consultation prévue avec les étudiant·e·s est malhonnête, cynique et montre un manque fondamental de considération pour les voix des étudiant·e·s.

Comme nous l'avons déjà déclaré, le SÉUO estime que ces frais ne sont pas justifiés, inéquitables et créent une barrière financière à la réussite académique qui touche de manière disproportionnée les étudiant·e·s à faible revenu, marginalisé·e·s et handicapé·e·s. Nous sommes profondément inquiet·ète·s de la dépendance accrue de l'Université à faire payer aux étudiant·e·s l'utilisation des services administratifs. Qu'est-ce qui suit : des frais pour les révisions de notes ou les réunions avec les conseiller·ère·s pédagogiques ? L'Université tente de contourner les réglementations gouvernementales qui l'empêchent de relever nos frais de scolarité en période de difficultés économiques et s'en est prise aux portefeuilles des étudiant·e·s vulnérable·s pour ce faire. Au lieu de cela, ils devraient mettre les étudiant·e·s en premier en collaborant avec nous sur le plaidoyer pour une augmentation du financement gouvernemental des établissements postsecondaires de l'Ontario, plutôt que de s'engager dans des tentatives malhonnêtes d'équilibrer leur budget à nos dépens.

Nous condamnons l'Université dans les termes les plus forts pour avoir procédé à cette décision sans respecter leur promesse de consulter de manière significative le Syndicat étudiant et d'autres représentant·e·s étudiant·e·s. Il ne s'agit pas seulement d'un frais ; il s'agit de l'érosion de la confiance entre l'administration universitaire et le corps étudiant.

Avant cette conversation avec l'Université, nous encourageons les étudiant·e·s à exprimer leurs préoccupations à l'Université et à donner leur avis sur cette question. De plus, le SÉUO apprécierait grandement les commentaires des étudiant·e·s afin que nous puissions mieux représenter les points de vue de nos membres. N'hésitez pas à contacter le SÉUO sur les réseaux sociaux ou à deputy-pres@seuo-uosu.com si vous avez d'autres réflexions sur cette question importante. Nous cherchons à présenter à l'administration centrale de solides solutions alternatives à cette politique à courte vue et classiste.

Malgré cette nouvelle décevante, le SÉUO reste déterminé·e à défendre les meilleurs intérêts des étudiant·e·s et continuera à militer pour une politique de report juste et équitable qui donne la priorité au bien-être et à la réussite académique des étudiant·e·s.

En toute solidarité,

Le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa

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